02/11/2010

L’Australie – le yowies

L’Australie – le yowies

Avec ses millions de km carrés complètement désertiques et inhabités, il aurait été étonnant que l’Australie n’abritât pas d’hommes-bêtes. Les indigènes leur ont donné plusieurs noms, dont le plus courant est celui de yowie. Ces yowies sont signalés régulièrement, plus particulièrement en Nouvelle-Galles du Sud et au Queensland. Le 3 octobre 1894, un jeune garçon, Johnnie Mac Williams, aperçoit l’un d’eux près de Snowball : « Un grand homme aux cheveux longs. » La créature, qui vient de jaillir d’un fourré, est aussi surprise de cette rencontre que le jeune homme : en apercevant Johnnie, elle détale à travers champs, se cognant la jambe contre un tronc d’arbre, ce qui lui arrache des hurlements.



Au début du siècle, Joseph et William Webb vont se trouver confrontés à un yowie dans des circonstances pour le moins mouvementées. Près de Brindabella, en Nouvelle-Galles du Sud, ils entendent une sorte de beuglement « guttural et caverneux », ainsi que des bruits inquiétants tout autour de leur campement.
Le directeur du journal local Queanbeyan Age a relaté leur aventure : « L’instant d’après, ils aperçurent quelque chose qui marchait debout, mais dont ils ne distinguaient que le haut du corps. Pour autant qu’on pût l’entrevoir dans l’obscurité, la créature avait une tête hirsute, profondément enfoncée dans les épaules. Se rapprochant du campement, elle devint enfin parfaitement visible : d’une stature voisine de celle de l’homme, elle avançait pesamment, à grandes enjambées.
Les deux compagnons l’interpellèrent : Qui va là ? Répondez ou nous tirons ! En guise de réponse, ils n’entendirent qu’un beuglement rauque. Ils mirent alors la créature en joue. La détonation du fusil se répercuta le long de la vallée, mais, si la « chose » fut atteinte, elle ne sembla pas affectée par le coup de feu. Elle tourna les talons et s’enfuit. »
L’Australien Rex Gilroy a longuement étudié les yowies. Il a dépouillé plus de trois mille rapports sur leurs apparitions pour arriver à la conclusion suivante : ces dernières années, on a vu beaucoup plus de yowies que lors des décennies précédentes.
Le témoignage d’un employé du parc national de la région de Spingbrook, dans le Queensland, est particulièrement intéressant : en mars 1978, il a vu de très près un yowie de plus de 2 mètres. « J’ai eu l’impression, raconta-t-il par la suite, d’une présence toute proche. Je lève les yeux et, là, à moins de 4 mètres de moi, j’aperçois une silhouette vaguement humaine, noire et velue. Elle ressemblait tout particulièrement à un gorille. Une de ses énormes mains était agrippée au tronc d’un jeune arbre, qu’elle entourait complètement.
La « chose » avait une face aplatie, noire et luisante, avec de grands yeux jaunâtres et un grand trou en guise de bouche. Nous sommes restés là à nous regarder fixement. J’étais paralysé de peur, si bien que je me sentais incapable de lever la hache que j’avais à la main. Nous nous tenions ainsi immobiles depuis une dizaine de minutes environ lorsqu’elle libéra soudain une odeur nauséabonde, si fétide que je me mis à vomir. Elle tourna alors les talons et disparut rapidement. »
Par son aspect autant que par son comportement, le yowie australien rappelle le bigfoot américain, dont il est peut-être un cousin éloigné.

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